750 grammes
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Tout le monde dit : Pie love you

27 janvier 2014

Cake moelleux banane chocolat

 

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Comme vous le savez déjà, je suis une vraie collectionneuse de livres de cuisine. Mes piles de revues culinaires sont, elles aussi, assez impressionnantes et il faut vraiment que les étagères de notre bibliothèque menacent de céder sous leur poids pour que je me décide à me séparer de certaines d'entre elles. De ce fait il est rare que je recherche une recette sur internet préférant trouver mon inspiration en feuilletant livres et revues.

Pourtant il faut bien avouer que l'on peut tomber sur de véritables pépites en furetant un peu sur le net. Le plus difficile est de faire le tri et de s'y retrouver dans le nombre pléthoriques de versions proposées pour un même plat. Heureusement, commentaires et autres avis d'utilisateurs amateurs de cuisine nous aident à y voir un peu plus clair!

C'est lorsque je me trouvais en vacances en Normandie cet été, loin de mes livres chéris, que j'ai cherché une recette vouée à utiliser des bananes que mon petit garçon refusait obstinément de manger dans leur plus simple appareil. Quoi de mieux qu'un cake moelleux à la banane pour ce faire?

Je tapais donc "cake à la banane" dans la case recherche du célèbre site marmiton et tombais sur une dizaine de recettes rien que sur la première page. Fichtre!!! Pourtant le choix ne fut pas cornélien, le site présentant pour chaque recette une évaluation basée sur les avis des "marmitonautes" ainsi que le nombre d'avis recueillis. Je vis ainsi très rapidement quelle recette était la plus plébiscitée et quelles étaient les petites modifications éventuelles à apporter à la version d'origine suivant le résultat recherché.

Voici donc ma version revisitée du "Cake aux bananes" marmitonien!

Un cake moelleux au subtil parfum de banane, gourmand en diable grâce à l'ajout de pépites de chocolat, se conservant à merveille emballé dans une feuille de cellophane, idéal à déguster à tout moment de la journée. Pourquoi se priver!

 

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Cake moelleux banane chocolat

 

Pour un petit cake (cuit dans un moule de taille standard et présentant des tranches d'une épaisseur raisonnable. N'hésitez pas à doubler les proportions si vous avez un grand nombre de gourmands à régaler ;)

 

- 2 bananes bien mûres

- 100g de farine

- 75g de sucre en poudre

- 50g de beurre

- 2 oeufs

- 1/2 sachet de levure chimique

- 2 cuil. à café de rhum brun

- 50g de pépites de chocolat

- Une goutte d'huile neutre (ou un peu de beurre fondu) pour le moule

 

Mettre le four à préchauffer à 180°C. 

Battre les oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.

Faire fondre le beurre et l'ajouter aux oeufs battus.

Additionner la farine et la levure à la préparation.

Dans une assiette creuse, écraser les deux bananes.

Les ajouter à l'appareil avec le rhum et les pépites de chocolat.

Mélanger délicatement jusqu'à ce que tous les ingrédients soient bien répartis.

Verser la pâte ainsi obtenue dans un moule à cake en silicone légèrement huilé.

Enfourner le cake pour 30 minutes environ. Une lame enfoncée dans le gâteau doit ressortir sèche.

Se régaler!

 

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17 décembre 2013

Escapade italienne

Au coeur de la saison hivernale, quoi de plus normal que de rêver d'un peu de soleil? A défaut de le voir briller dans le ciel, on peut toujours essayer de le trouver dans son assiette.

Pour ce faire, on emballe casseroles et faitouts, direction l'Italie!

Avec une petite escale, par l'Angleterre.

L'Angleterre??? N'y a-t-il pas plus direct pour rejoindre Rome ou Venise depuis Paris? songez-vous un peu surpris.

Si, si, mais on se priverait alors des merveilleuses recettes italiennes de nos chefs londoniens de génie Nigella et Jamie (Oliver, il va sans dire...) qui vouent chacun à leur façon un culte à la cuisine transalpine.

Avouez que la perspective de nous délecter de leurs petits plats italiens savamment revisités vaut bien ce léger détour!

A vos cartes d'embarquement, départ immédiat!

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On commence notre voyage culinaire avec une merveille de recette signée Jamie, (non, non, vous verrez le mot n'est pas trop fort...)

L'alliance subtile du citron, de l'ail et du piment, légèrement arrondie par la douceur des tomates séchées, relève à merveille la chair délicate des crevettes. La roquette apporte une note poivrée qui sublime l'ensemble et lui  confère toute sa fraicheur. Un régal!

 

Spaghettis aux crevettes et à la roquette*

(ou "Spaghetti con gamberetti e rucola" en version originale... tout un programme!)

 

Pour 4 personnes:

- 500g de spaghettis secs

- 2 gousses d'ail, pelées et finement hachées

- 1 à 2 piments rouges secs émiettés (ou une belle pincée de piments séchés en flocons)

- 16 grosses crevettes cuites et décortiquées, (Jamie préconise de les choisir crues mais elles sont alors bien plus difficiles à trouver dans le commerce, sauf en version surgelée)

1 petit verre de vin blanc

- 3 cuillères à soupe bombées de purée de tomates séchées ou 8 tomates séchées mixées dans un blender

- le zeste et le jus d'un citron

- 2 ou 3 poignées de roquette, grossièrement hachée

- Huile d'olive

- Sel et Poivre

 

Faire cuire les spaghettis dans une grande casserole d'eau bouillante salée en suivant les indications sur le paquet.

Pendant ce temps, faire chauffer 3 bonnes lampées d'huile d'olive dans une grande poêle et y mélanger l'ail et le piment. Quand l'ail commence à colorer, ajouter le vin blanc et la purée de tomates séchées et faire mijoter quelques minutes.

Ajouter ensuite les crevettes et faire revenir encore 1 minute supplémentaire.

Quand les pâtes sont cuites, les égoutter dans une passoire en réservant un peu de l'eau de cuisson.

Mélanger les spaghettis dans la sauce, y presser le jus de citron, ajouter la moitié des zestes de citron râpé et la moitié de la roquette hachée. Rectifier l'assaisonnement.  

Répartir les pâtes sur 4 assiettes. Parsemer du reste de zeste de citron et du reste de roquette.

Déguster sans attendre.

Se régaler! "Buon appetito" ;)

 

*Recette extraite de l'ouvrage "l'Italie de Jamie" de Jamie Oliver aux éditions Hachette Pratique.

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20 novembre 2013

Tout pour réussir un excellent cake salé!

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Combien de cakes "étouffe-chrétien" composés d'ingrédients issus des tréfonds des placards, tout juste bons à absorber les quelques verres de trop bus au cours de soirées un peu trop arrosées, avons-nous déjà mangés? Un nombre infini vous semble-t-il! 

C'est que le cake est souvent de sortie sur les tables basses en cas de petit apéro entre amis. Toujours présent et rarement réussi, pas difficile à réaliser tout en étant extrêmement facile à rater, le cake est le faux ami du novice en cuisine.

A moins d'avoir une recette infaillible à dégainer en toute occasion avec la certitude d'obtenir une pâte gonflée et aérée, moelleuse à souhait et prête à accueillir tous les ingrédients que votre imagination saura vous suggérer au gré des saisons!

Alors à vos moules à cake!

 

Cake Saumon fumé Aneth 

(Pour 8 à 10 personnes)

Recette de base de la pâte à cake*

- 180g de farine

- 3 oeufs

- 15cl de lait demi-écrémé

- 100g de gruyère râpé

- 1 sachet de levure chimique

- Sel et poivre

Garniture ( environ 200 g d'ingrédients à faire varier à l'infini)

- 90g de dés de saumon fumé

- 100g de fromage à pâte dure (comté, emmental coupé) en dés

- 2 cuil. à soupe d'aneth ciselée

Préchauffer le four à 180°C.

Dans un saladier, battre légèrement les oeufs avec l'huile et le lait. Ajouter la farine tamisée, la levure et le gruyère râpé. Saler et poivrer. Mélanger. Ajouter délicatement à la pâte les dés de saumon fumé, ceux de fromage et l'aneth ciselée. 

Verser l'ensemble dans un moule à cake légèrement huilé et enfourner aussitôt.

Faire cuire entre 45 et 50 minutes.

Laisser refroidir légèrement avant de démouler.

Servir encore un peu tiède.

Ne pas hésiter le lendemain à toaster les tranches restantes avant de les déguster.

Se régaler!

*Recette de base extraite de l'ouvrage "Cakes maison, 110 recettes de cakes sucrés ou salés" d'Ilona Chovancova, aux éditions Marabout.

28 octobre 2013

Sublime Tarte Amande Streuzel Abricots

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Vous allez vous dire que je suis une inconditionnelle des abricots vu que le dernier gâteau présenté sur ces pages était déjà garni avec ce fruit, chose d'autant plus incongrue que leur saison est passée depuis plusieurs mois déjà! 

Là, une petite précision s'impose, les abricots présents dans ces pâtisseries sont bien sûr des fruits au sirop qui présentent l'extrême avantage de pouvoir se trouver facilement et à tous moments dans nos placards. 

La raison pour laquelle je les affectionne tout particulièrement, outre leur extrême commodité, est qu'ils présentent, malgré leur cuisson dans un sirop léger, une légère acidité qui équilibre particulièrement bien la plupart des préparations sucrées auxquelles ils sont ajoutés.

Ici le mariage est parfait : la rondeur de la crème d'amande garnissant le fond de tarte, le croquant du streuzel (sorte d'épais crumble) réparti sur le dessus, la fraîcheur des abricots fondants, font de cette tarte une petite merveille.

Croyez-moi, à la maison, elle remporte toujours tous les suffrages. Servie tiède, elle parvient même à détrôner l'incontournable fondant au chocolat. C'est dire si vous ne pouvez pas vous tromper en la mettant à votre menu!

 

Tarte Amande Streuzel Abricots*

 

Ingrédients pour 8 personnes (soit un moule de 28 cm de diamètre)

 

- Une pâte feuilletée prête à l'emploi, pur beurre de préférence

-1 grosse boîte d'abricots au sirop (soit environ 420g nets)

- 50g d'amandes concassées

Pour le streuzel

- 110g de farine

- 90g de beurre en parcelles

- 60g de sucre semoule

Pour la crème d'amande

- 50g de beurre 

- 50g de sucre en poudre

- 60g de poudre d'amande

- 1 oeuf entier

- 30g de crème fraîche épaisse

Préparer la crème d'amande. Travailler 50g de beurre jusqu'à ce qu'il devienne pommade. Lui incorporer 50g de sucre en poudre et battre quelques instants au fouet électrique. Ajouter la poudre d'amande. Bien mélanger puis ajouter 1 œuf entier et 30g de crème fraîche épaisse. Mélanger jusqu'à obtenir une crème homogène.

Préparer le streuzel. Verser la farine dans un saladier. Y ajouter le beurre ramolli et le sucre et mélanger en frottant les ingrédients entre vos mains. Arrêter quand la pâte est encore granuleuse.

Réalisation de la tarte. Préchauffer le four à 180°C. Choisir un mode de cuisson statique par le haut et par le bas du four (convection naturelle) et placer la grille sur laquelle cuira la tarte en bas du four. Dérouler la pâte feuilletée dans le moule en conservant la feuille de papier cuisson (si vous voulez démouler votre tarte avant de la servir). Garnir le fond de tarte de crème d'amande puis disposer les oreillons d'abricots égouttés en couronnes successives. Saupoudrer régulièrement le dessus de la tarte avec le sreuzel et terminer par les amandes concassées. Enfourner pour 40 à 45 minutes. Laisser la tarte tiédir avant de la servir (idéalement sur une grille après l'avoir démoulée). 

Dévorer sans attendre et se régaler!

 

 

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* Recette du Chez Laurent Duchêne, publiée dans le magazine "Cuisiner!" n°63 du mois de juillet 1998.

 

16 octobre 2013

Galettes de légumes aux céréales

 

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Mes envies de viande s'expriment le plus souvent à l'heure du déjeuner, laissant la place libre aux légumes sous toutes leurs formes une fois le soir venu.

Aliments "santé" par excellence, les légumes sont aussi de précieux alliés de notre porte-monnaie car ils permettent de concoter de savoureux repas extrêmement bon marchés. 

Mais pas question de se contenter de légumes "natures" tout juste bouillis et baignant encore dans leur eau de cuisson. 

Les légumes doivent se parer de leurs habits de fête même les soirs de semaine, sous peine de voir mon cher et tendre traîner lourdement  les pieds au moment de passer à table.

Nul besoin pour ce faire de suer pendant des heures derrière ses casseroles. Il suffit d'avoir dans son répertoire culinaire quelques petites recettes astucieuses permettant de satisfaire les palais les plus exigeants en trois coups de cuillère à pot.

La recette des Galettes de légumes aux céréales compte assurément au nombre de celles-ci. 

 

Galettes de légumes aux céréales

Pour 4 belles galettes :

- 50 g de flocons de pois cassés (en magasin bio)

- 100 g de flocons d'avoine

- 1 oeuf

- 20cl de lait

- 1 belle courgette

- 70 g de maïs en grains égouttés

- 1 oignon

- 1 cube de bouillon Miso Curry (à défaut un cube de bouillon de légumes)

- 1 pincée de curry en poudre

- 1 poignée de comté râpé

- 2 à 3 cuil. à soupe d'huile d'olive

 

Préparer les légumes. Émincer l'oignon et le mettre à suer dans une poêle chaude avec la cuil. à soupe d'huile d'olive. Laver la courgette et la râper avant de l'ajouter dans la poêle. La laisser cuire à feu doux jusqu'à ce qu'elle ait rendu toute son eau et soit devenue tendre. Un peu avant la fin de la cuisson, ajouter le cube de bouillon émietté et la pincée de curry aux légumes. Bien mélanger. Éteindre le feu et réserver.

Préparer la pâte des galettes. Mélanger dans un grand bol les flocons de pois cassés et les flocons d'avoine. Ajouter l'oeuf battu et le lait. 

Additionner les légumes au curry et les grains de maïs à la pâte. Mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène.

Laisser reposer au moins une demi-heure avant la cuisson.

Dans une poêle propre, faire chauffer un peu d'huile d'olive avant d'y déposer un tas de pâte. Aplatir la pâte dans la poêle à l'aide d'une cuillère afin de faciliter la cuisson. Une fois la galette prise, soit après environ 2 minutes de cuisson à feu doux, retourner la galette à l'aide d'une spatule. Saupoudrer le coté apparent de la galette d'un peu de comté râpé. Prolonger la cuisson 2 minutes de plus ou jusqu'à ce que le comté ait fondu.

Procéder de la même manière pour les 3 autres galettes.

Voir les occupants de la maison se réunir dans la cuisine, alléchés par la bonne odeur se dégageant des galettes toutes chaudes. Servir avec un petit bol de soupe et quelques feuilles de salade pour un repas complet. Se régaler!

Bien entendu ces galettes se prêtent à toutes les variations que votre imagination saura vous suggérer. Les épices et les légumes qui entrent dans sa composition peuvent en effet varier à l'infini (seul impératif concernant les légumes, ils doivent être râpés ou découpés en tout petits morceaux et doivent de préférence être cuits avant d'être ajoutés à la pâte afin de ne pas la détremper).

  

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(Pour les photos, je n'ai pas ajouté de comté afin que l'aspect des galettes ressorte pleinement, mais pour le goût l'ajout du comté est fortement recommandé. ;)

 

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1 octobre 2013

Gâteau "plume" abricot - noix de coco

A intervalles très réguliers, mon palais se met à réclamer à cor et à cri du sucré. Mes hanches, quant à elles, ne supporteraient que péniblement ces demandes répétées, si n'étaient les divines recettes d'un petit livre, béni des Dieux, qu'un miracle a mis entre mes mains un jour où je flânais une fois de plus dans le rayon cuisine d'une grande librairie.

 

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Une fois n'est pas coutume, la légèreté ne se paye nullement par une perte de saveur. Le plaisir est entier à la dégustation et je mettrais même quiconque au défi de deviner qu'il s'agit de gâteaux légers.

A lire la quatrième de couverture, on comprend vite que l'auteur a déjà du, comme nombre d'entre nous se hasarder à alléger en tâtonnant bon nombre de recettes traditionnelles avec un résultat loin d'être satisfaisant gustativement. Lorsqu'on diminue "à la louche" le beurre et le sucre contenus dans une pâtisserie, on ne parvient qu'à déséquilibrer l'ensemble. Rares sont les bonnes surprises en procédant à l'aveugle.

Autre écueil, remplacer systématiquement les denrées incriminées dans l'épaississement de notre tour de taille par leurs ersatz allégés : aspartam, "beurre" à 20% de matières grasses et autres bizarreries créées par l'industrie agroalimentaire, autant de substituts artificiels qui ne permettent le plus souvent que d'obtenir un simili-gâteau tout juste comestible.

Ici, aucune hérésie de ce genre, mais une généreuse dose de bon sens et d'excellentes astuces glanées de parts et d'autres qui assurent l'obtention de douceurs aussi délicieuses que bonnes pour nous.

De quoi se régaler en toute occasion sans une once de mauvaise conscience.

Le titre de cette petite merveille des éditions Tana : "C'est du gâteau!" de Julie Poux.

La première des recettes extraites de ce livre que j'ai testée avec bonheur est un gâteau moelleux à souhait et très parfumé qui peut, selon moi, être réalisé avec les fruits de votre choix, à condition qu'ils ne soient pas trop sucrés pour contrebalancer la douceur de la pâte.

J'ai choisi de remplacer les prunes suggérées dans la recette par une demi-boîte d'abricots au sirop que j'avais dans mes placards. L'accord avec la noix de coco contenue dans l'appareil était on ne peut plus harmonieux. Mais libre à vous de laisser parler votre imagination.

Ce gâteau escorte à merveille une tasse de thé à l'heure du goûter. Il a également tout à fait sa place sur la table d'un brunch. (Il est rare qu'il en reste une miette, mais sachez qu'il se conserve à merveille recouvert d'un film alimentaire.)

 Alors à vos spatules!

 

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Gâteau "plume" abricot - noix de coco*

 

Ingrédients pour 6 personnes (soit un petit moule à manqué de 20 cm de diamètre):

- 100 g de sucre en poudre (j'utilise de la cassonade) + quelques cuil à soupe

- 2 oeufs

- 100 g de farine (50 g de farine fluide T 45 ou T50 et 50 g de farine complète T80)

- 100 g de noix de coco râpée

- 2 cuil à café rases de levure chimique (j'ai mis un demi sachet de levure soit environ 5 g)

- 50 g de beurre (pouvant être remplacés par 50 g de purée d'amande blanche)

- 3 cuil. à soupe (généreuses) de lait

- Des prunes (Une boîte d'abricots au sirop léger (soit entre 15 et 20 demi abricots selon la taille de votre moule))

- 1 cuil à soupe de Malibu (rhum aromatisé à la noix de coco), facultatif mais apporte beaucoup de parfum.

 

Préchauffer le four à 180°C. Huiler légèrement le moule s'il est en silicone; à défaut, le chemiser de papier sulfurisé.

Battre les oeufs entiers et les 100 g de sucre au batteur électrique jusqu'à ce que le mélange blanchisse et deviennent mousseux. Plusieurs minutes sont nécessaires pour obtenir le résultat souhaité.

A part, mélanger la farine, la noix de coco et la levure dans un bol, puis les verser sur le mélange précédent.

Délier avec le beurre fondu, le lait et le rhum.

Verser la pâte dans le moule.

Disposer harmonieusement les demis abricots bien égouttés, face bombée vers le haut, en les enfonçant légèrement dans la pâte.

Saupoudrer le dessus du gâteau avec le sucre en poudre restant.

Enfourner pour 30 minutes , jusqu'à ce que le gâteau soit doré et que la pointe d'un couteau en ressorte sèche.

Laisser tiédir avant de démouler. Déguster tiède ou à température ambiante.

Se régaler!

 

*joliment baptisé "Délice d'été coco-prunes" par Julie Poux, auteur de "C'est du gâteau!" aux éditions Tana.

24 septembre 2013

Carpaccio de betterave au basilic

 

Certains plats sont le fruit de préparations minutieuses et de de cuissons précises, d'autres reposent seulement sur une heureuse association de saveurs. C'est à cette catégorie de plats "composites" qu'appartient la recette suivante.

Cette salade allie pour le plaisir de nos papilles la douceur de la betterave rouge, la saveur vinaigrée des câpres et le goût typé de petits morceaux de chèvre qui fondent dans la bouche, l'ensemble étant savamment rehaussé par  la fraîcheur de jeunes feuilles de basilic.

Haute en couleurs, cette entrée a en plus le mérite d'être d'une réalisation enfantine et pour peu que vous soigniez "un chouïa" sa présentation, elle ne manquera pas de provoquer les exclamations enjouées des chanceux qui auront le bonheur de partager votre repas.

 

Carpaccio de betterave au basilic

 

Pour deux personnes (en entrée) :

1 belle betterave cuite 

75 g de chèvre mi-sec

1 beau bouquet de basilic

2 cuil. à café de câpres fines au vinaigre

2 cuil. à soupe d'huile d'olive

1 cuil. à soupe de vinaigre balsamique

1/2 cuil. à café de moutarde (idéalement Moutarde Fins Gourmets de Maille)

Sel et poivre

Pour la décoration : quelques traits de vinaigre balsamique sirupeux (on en trouve facilement dans tous les supermarchés, par exemple à Monoprix sous le nom chantant de "Douceur à base d'Aceto balsamico di modena IGP " de la marque Monari Federzoni) 

 

Après avoir épluché la betterave (si vous l'avez achetée fraîche et non sous vide), découpez la en fines tranches. Le plus simple et le plus efficace étant de vous aider pour ce faire d'une mandoline.

Disposez joliment (et équitablement ;) ) les tranches de betterave dans les assiettes qui serviront à la dégustation.

Préparez la vinaigrette en mélangeant un peu de sel et de poivre, la moutarde, le vinaigre balsamique et l'huile d'olive dans un petit bol.

Répartissez la vinaigrette sur les tranches de betterave à l'aide d'un pinceau (ou d'une petite cuillère) en essayant de ne pas en faire déborder sur les bords des assiettes.

Ajoutez quelques câpres dans chaque assiette.

Découpez de fins copeaux de chèvre et disposez les joliment sur les betteraves.

Répartissez généreusement sur les carpaccio les plus jeunes feuilles de basilic de votre bouquet (les plus petites feuillles seront en effet plus esthétiques que les grandes coupées en morceaux).

Terminez votre préparation en décorant les assiettes d'un trait de vinaigre balsamique sirupeux en laissant libre cours à votre âme d'artiste!

Servez sans attendre.

Régalez-vous ;)

 

 

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Recette très largement inspirée du Tartare de betterave au chèvre de Julie Andrieu figurant dans le livre "Ma p'tite cuisine" aux Editions Marabout.

23 mai 2013

Exquises lasagnes aux légumes

 

Pendant des années j'ai couru après le temps lorsque nous recevions des amis pour déjeuner. Je n'étais jamais prête au moment de leur arrivée et une vague d'effroi venait généralement m'envahir dès que retentissait la sonnette de l'interphone consternée à l'idée de tout ce qui me restait encore à réaliser avant de pouvoir placer quoi que ce soit dans leurs assiettes.

Je percevais chaque invitation comme un marathon dont je sortais épuisée tant nerveusement que physiquement, le cheveu hirsute et l'air hagard d'un lutteur ayant jeté ses dernières forces dans la bagarre.

Plusieurs raisons me permettent aujourd'hui d'expliquer le fait d'avoir été systématiquement débordée en cuisine dès que nous étions plus de deux à table.

Tout d'abord, je mettais un point d'honneur à servir exclusivement des mets cuisinés par mes soins de l'apéritif aux petites douceurs escortant le café. Aujourd'hui, lorsqu'un convive propose d'apporter un dessert ou tout autre plat de son choix, j'accepte volontiers de manière  à pouvoir me concentrer plus sereinement sur les autres composantes du menu.

Ensuite, je ne concevais de réaliser que des plats sortant de l'ordinaire et dont la confection réclamait de lourds efforts. Je tenais en effet à ce que mes invités constatent que j'avais mis les petits plats dans les grands pour marquer leur venue. Aujourd'hui, si mon menu comporte un plat demandant plus de soin, le reste est toujours très simple et réalisable en quelques minutes seulement. Le but reste d'éviter de s'épuiser en cuisine au point de  ne plus  faire qu'attendre la fin de la soirée afin de pouvoir se reposer.

Enfin, je me laissais souvent prendre par le temps et j'avais l'impression d'un compte à rebours infernal entre le moment où je passais aux fourneaux et celui où l'ensemble du repas était prêt à être servi. Aujourd'hui, je prends le soin de toujours réaliser une partie des mets la veille de manière à rester parfaitement mettre de mon timing le jour J. Et je voue une affection toute particulière aux plats prêts à l'avance qui ne demandent qu'à être lentement réchauffés au four pendant que je sirote tranquillement (et avec modération) mon apéritif en agréable compagnie.

En me conformant  à ces sages principes, j'arrive  à cultiver l'impression de n'avoir qu'à glisser les pieds sous la table comme le reste de mes convives...

 

Les lasagnes représentent l'exemple parfait de plat principal permettant à toute hôtesse d'afficher une parfaite zénitude au moment de passer à table. Plat consensuel par excellence, réconfortant au possible grâce à leur côté un peu régressif, les lasagnes présentent en outre l'immense avantage de gagner à être préparées à l'avance afin que les saveurs de la garniture puissent se marier parfaitement et imprégner les couches successives de pâtes. 

Afin de leur apporter un peu de fraîcheur et une pointe d'originalité, j'aime remplacer la traditionnelle sauce bolognaise qui les garnit habituellement par un mélange de légumes fondants relevés d'ail et d'herbes fraîches.

L'alchimie entre la mozzarella filante, les couches de lasagnes gorgées d'une onctueuse béchamel rehaussée d'une pointe de coulis de tomate et les légumes savoureusement parfumés est parfaite.

Vos amis et vous serez ravis, c'est garanti!

 

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Lasagnes aux légumes (pour 6 à 8 convives selon les appétits):

 

- Un demi paquet de feuilles de lasagnes sèches sans pré-cuisson (soit environ 12 feuilles)

- 50 cl de lait entier ou demi-écrémé

- 50 g de farine

- 50 g de beurre

- 3 courgettes

- 4 belles carottes

- 1 gros oignon

- 2 gousses d'ail

- 1 branche de céleri

- une poignée d'herbes fraîches de votre choix (ciboulette, cerfeuil, persil plat...)

- 1 boule de mozzarella 

- 100 g d'emmental rapé

- 30 g de parmesan râpé

- 2 cubes de bouillon de légumes

- 7 cl de vin blanc sec

- 5 cuil à soupe de coulis de tomates

- 1 pincée de noix de muscade

- Sel et poivre

 

Préparer les légumes.

Laver les légumes (oignon, carottes, céleri, courgettes, ail), les éplucher (sauf les courgettes qui se tiendront mieux à la cuisson si on laisse leur peau) et les couper en petits morceaux. (Pour une cuisson plus rapide, il est également possible de râper les carottes et les courgettes au robot.)

Verser deux cuil à soupe d'huile d'olive dans une sauteuse chaude et y faire revenir l'oignon émincé jusqu'à ce qu'il devienne translucide puis ajouter les autres légumes. Commencer la cuisson du mélange à feu vif pour faire colorer légèrement les légumes. Après quelques minutes, verser le vin blanc dans la sauteuse et maintenir un feu soutenu pour que l'alcool contenu dans le vin s'évapore. Ajouter les deux cubes de bouillon émiettés. Poursuivre la cuisson du mélange de légumes à feu  moyen jusqu'à ce qu'ils soient fondants. Couper le feu et ajouter les herbes fraîches ciselées  ainsi qu'un peu de poivre à l'ensemble. Réserver.

Préparer la béchamel.

Faire fondre le beurre dans une casserole de taille moyenne. Une fois le beurre fondu ajouter la farine en pluie et remuer le tout avec une cuillère en bois pour former le roux. Laisser le mélange beurre-farine sur feux doux en remuant constamment pendant quelques minutes de manière à cuire l'ensemble, sans toutefois le faire colorer. Ajouter ensuite le lait progressivement en mélangeant le tout vivement avec un fouet pour éviter les grumeaux. Laisser la préparation sur le feux en continuant de remuer le mélange à l'aide du fouet jusqu'à ce qu'il épaississe. Une fois la béchamel prise (plusieurs minutes sont nécessaires), lui ajouter un peu de sel et de poivre, une belle pincée de noix de muscade râpée et le coulis de tomates. Réserver.

Assembler les lasagnes.

Commencer par graisser légèrement un grand plat à gratin. Verser au fond une très fine couche de béchamel tomatée. Disposer des feuilles de lasagnes au fond du plat à gratin de manière à couvrir toute la surface sans les faire se chevaucher. Ne pas hésiter à en casser certaines pour les faire tenir dans le plat.

Couvrir les pâtes d'une couche du mélange de légumes. Étaler sur le dessus des légumes un peu de béchamel puis déposer la moitié de la mozzarella découpée en tranches très fines ainsi qu'une belle poignée d'emmental râpé.

Recommencer en alternant feuilles de lasagnes, légumes sautés puis béchamel.

Terminer par une couche de lasagnes couverte du restant de béchamel, lui même surplombé par une généreuse couche de fromage (mozzarella, emmental râpé et parmesan râpé mélangés).

Cuire les lasagnes.

Enfourner les lasagnes dans un four préchauffé à 180°C. Les laisser cuire pendant environ 45 minutes. Le dessus du plat doit être joliment doré à la fin de la cuisson.

Sortir les lasagnes du four et attendre une bonne dizaine de minutes avant de les servir. (Les saveurs s'expriment mieux si le plat n'est pas brûlant au moment d'être dégusté.)

Se régaler!

 

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12 mai 2013

Dame Madeleine

 

Pour continuer dans l'extrême classicisme qui caractérise mes envies culinaires du moment, je me suis lancée ce week-end dans la confection de madeleines destinées à accompagner mes petites tasses de thé de l'après-midi. Car contrairement à ce que la date du calendrier pourrait nous laisser croire, les températures invitent non pas à la dégustation de glaces en tenue légère dans le jardin mais bien à celles de boissons chaudes emmitouflé dans un bon pull et confortablement installé, à l'intérieur, dans un coin du canapé. C'est là tout le mystère d'une météo fort déroutante en ce milieu de printemps...

Qu'à cela ne tienne, nous troquerons volontiers les délices givrés en nous promettant de les remettre à des temps meilleurs contre d'autres douceurs plus en accord avec les valeurs affichées par notre thermomètre. Il en faut plus que cela pour entamer notre enthousiasme gourmand! 

Si les madeleines font partie des petits gâteaux les plus répandus sur nos tables, leur confection nécessite néanmoins de connaître quelques secrets de pâtissier initié pour qu'elles affichent après cuisson la belle bosse rebondie qui les caractérise et leur confère toute leur noblesse.

 

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Mes premiers essais me laissèrent déçue : aucune de mes madeleines n'affichaient les rondeurs souhaitées. Cela m'encouragea à comparer le plus de recettes possible de manière à ne plus me trouver à plat. 

Je vous livre donc ce qui ressort de mes nombreuses lectures :

- sortir les ingrédients à l'avance pour qu'il soient tous à la même température au moment de leur utilisation

- veiller à battre longuement le beurre et le sucre jusqu'à l'obtention d'une texture mousseuse à souhait qui garantira le moelleux de vos madeleines

- la cuisson se fait à four très chaud d'où l'absolue nécessité de respecter le temps de préchauffage de votre four

- et par dessus tout, laisser reposer la pâte une fois prête au moins une heure avant la cuisson afin de permettre à la levure de remplir au mieux son office

Voilà, en suivant ces conseils, vous vous épargnerez les longues minutes angoissées le nez rivé à la vitre du four pendant la cuisson et verrez sortir à coup sur les petits gâteaux joufflus dignes des plus belles pâtisseries.

A vos spatules!

 

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Pour une quinzaine de madeleines:

- 125 g de beurre + une grosse noix pour les moules (soit environ 30 g)

- 3 petits oeufs

- 125 g de farine

- 1/2 sachet de levure chimique

- 125 g de sucre en poudre

- 1 pincée de sel

- 1 cuil à café d'extrait de vanille liquide

 

Dans un saladier, à l'aide d'un fouet électrique, battre le beurre mou et le sucre jusqu'à obtenir une texture mousseuse. Ajouter les oeufs battus en omelette et continuer à battre jusqu'à ce que le mélange soit homogène.

Ajouter l'extrait de vanille liquide, puis les ingrédients secs tamisés (farine, sel et levure). Bien mélanger le tout. Puis laisser reposer au moins une heure avant la cuisson.

Préchauffer le four à 210°C.

 

Faire fondre le beurre restant et en enduire généreusement les empreintes à madeleines (même si vos moules sont anti-adhésifs car la pâte des madeleines est collante).

Enfourner les petits gâteaux pour 8 à 10 minutes.

Démouler les madeleines dès leur sortie du four et les laisser refroidir jusqu'à dégustation.

S'émerveiller de leurs rondeurs généreuses et se régaler...

 

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3 mai 2013

Petits pots aux saveurs d'enfance

 

Ma grand-mère était la reine des petits desserts tout simples du quotidien. Qu'il s'agisse de gâteaux moelleux garnis de fruits de saison ou de généreuses pépites de chocolat, d'entremets fondants délicatement relevés de caramel, ou de toute autre douceur aux saveurs régressives, elle excellait dans les réalisations les plus simples d'apparence qui venaient ponctuer chaque déjeuner familial.

Je garde particulièrement en mémoire les flans à la vanille qu'elle confectionnait certains étés quand toute la famille se trouvait réunie à la campagne. Elle avait pour habitude de démouler le flan du jour sur une belle assiette dans laquelle chacun piochait à grand coup de cuillère à soupe. Une merveille pour les enfants que nous étions à l'époque, mon frère et moi.

C'est ce souvenir qui me reviens à chaque fois que je savoure les petits pots à la vanille dont je m'aprète à vous livrer la recette. Certes, ils n'égaleront jamais le goût d'enfance associés aux flans de ma grand-mère mais ils partagent avec eux un formidable parfum vanillé et une onctuosité qui sait faire fondre les grands enfants que nous sommes devenus.

(Autre vertu de ces petites crèmes : elles permettent d'utiliser les jaunes d'oeufs restés en rade suite à la confection de financiers qu'elles accompagnent formidablement. Un bonheur...)

A vos cuillères!

 

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Petits pots à la vanille

Pour 6 ramequins:

- 4 jaunes d'oeufs

- 1 oeuf entier

- 50 cl de lait entier

- 1 gousse de vanille (il est primordial qu'elle soit de la meilleure qualité possible, car c'est d'elle que dépend tout le parfum de vos crèmes; choisissez-là charnue et moelleuse; si vous tenez vraiment à  utiliser celle qui sèche depuis des mois au fond de vos placards, faites la tremper plusieurs heures dans le lait destiné à la réalisations des crèmes, après avoir fait chauffer celui-ci, et n'hésitez pas à ajouter une cuillerée à café d'extrait de vanille liquide à votre préparation)

- 2 sachets de sucre vanillé (soit environ 15 g)

- 65 g de sucre roux en poudre

- un peu de beurre pour les ramequins

 

Préchauffer le four à 150°C.

Battre les oeufs  et les sucres dans un saladier à l'aide d'un fouet pendant environ 3 minutes.

A l'aide d'un couteau, fendre la gousse de vanille en deux et prélever les graines en passant doucement la lame le long des parois de la gousse. 

Mettre le lait dans une casserole et y ajouter la gousse et les graines de vanille.

Faire chauffer tout doucement le lait vanillé. Une fois chaud (mais non bouillant), retirer la gousse et verser le lait sur les oeufs battus. Bien mélanger.

Répartir la préparation dans 6 ramequins préalablement beurrés.

Les disposer dans un plat allant au four. Verser de l'eau chaude dans le plat, à mi-hauteur, et faire cuire les petites crèmes au bain-marie pendant 45 minutes. 

Les crèmes à la fin de la cuisson doivent être prises, le coeur peut sembler quelque peu tremblotant cependant.

Laisser refroidir les petits pots puis les placer quelques heures au réfrigérateur.

Servir frais.

Se régaler!

 

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