Après ces trois essais, le couperet n’est pas loin de tomber sur « LE livre de cuisine » des éditions TANA. Mais comme je le disais précédemment, ce livre d’amateurs fort sympathique mérite un peu de bienveillance et une chance supplémentaire de faire la preuve de sa qualité doit donc lui être accordée (Ah, cette grandeur d’âme qui est la mienne et qui ne manquera pas de me perdre !).

Nous partons ainsi pour un dernier round de recettes avant de déclarer l’ouvrage battu par KO.

Un petit mot d’encouragement au challenger : allez "LE livre de cuisine", on y croit, tu peux le faire ! Yes, you can !

Première recette de repêchage: Palmitochoco* (classé dans la catégorie Goûter ou petit dej’ (au chocolat))

Pour 4 personnes :

1 rouleau de pâte feuilletée (j’ai utilisé les chutes de pâte qui restait de la confection des tartelettes)

Du Nutella

1 jaune d’œuf

Sucre cristallisé

Préchauffer le four à 180 °C. Dérouler la pâte feuilletée, y étaler généreusement le Nutella. Rouler la pâte sur elle-même jusqu’à la moitié du disque. Saupoudrer de sucre. Si les boudins semblent trop mollassons, les serrer dans du papier d’aluminium et les placer 30 min au congélateur. Les débiter en rondelles de 2 cm d’épaisseur. Dorer au pinceau avec le jaune d’œuf délayé dans un peu d’eau et cuire au four pendant 20 min.

Verdict : Encore manqué !

Note : 8/20

Avec de tels ingrédients on s’attend à ce genre de petites douceurs régressives qui une fois goutées ne nous laissent d’autre choix que de les dévorer toutes en suivant, avec un sentiment de culpabilité exquis tempéré par la résolution intérieure que nous prenons d’aller à la gym 5 fois d’affilée pour compenser.

Je suis de ceux qui se damneraient pour une cuillérée de Nutella mais il faut bien avouer que je ne me suis nullement roulée par terre de plaisir en dégustant ces petits palmitos, et ce, pour la bonne et simple raison, que le goût de ma pâte à tartiner chérie est totalement dénaturé par la cuisson nécessaire au dorage de la pâte feuilletée. Le Nutella cuit lors du passage prolongé au four car il n’est pas emprisonné dans la pâte mais directement au contact de la chaleur, ce qui lui fait perdre toute sa saveur. Reste en bouche un goût très sucré et légèrement chocolaté pas spécialement délectable.

Preuve supplémentaire que ces petits palmiers ne sont pas une franche réussite : trois jours après leur confection, la moitié d’entre eux est restée inmangée, chez des gourmands tels que nous, c’est un signe qui ne trompe pas…

* Recette extraite de l'ouvrage: "LE Livre de Cuisine, pour les filles, les garçons, les enfants, les mamans, les fées et tous les autres..." Collection Mon grain de sel. Editions Tana. 2006.

Session de repêchage du "Livre de cuisine" : Palmitochoco

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